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Les Dessins et Bandes Dessinées du Nain Gris ! (parce que les elfes ça pue)
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Les Dessins et Bandes Dessinées du Nain Gris ! (parce que les elfes ça pue)
Archives
30 juin 2010

Commentaire de Lecture ! (oui je sais, je suis sensé être en vacances !)

Petits commentaires personnels sur toutes les œuvres que j’ai lues cette année (depuis juin 2009 à juin 2010) !

 

Ce sont mes avis et vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord : je serais enchanté de discuter avec vous d’une de ces lectures !

 

Bel Ami   Maupassant

 

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Le monde est une mascarade où le succès va de préférence aux crapules. La réussite, les honneurs, les femmes et le pouvoir: le monde n'a guère changé. On rencontre toujours - moins les moustaches - dans les salles de rédaction ou ailleurs, de ces jeunes aventuriers de l'arrivisme et du sexe. Comme Flaubert, mais en riant, Maupassant disait de son personnage, l'odieux Duroy : " Bel-Ami, c'est moi." Et pour le cynisme, la fureur sensuelle, l'athéisme, la peur de la mort, ils se ressemblaient assez. Mais Bel-Ami ne savait pas écrire, et devenait l'amant et le négrier d'une femme talentueuse et brillante. Maupassant, lui, était un immense écrivain. Universel, déjà, mais par son réalisme, ses obsessions et ses névroses, encore vivant aujourd'hui.

Commentaire personnel : J’ai franchement adoré ! Une œuvre entrainante et pleine de séduction. Le personnage de Du Roy est un véritable maître de la manipulation : on l’admire et on le craint pour ça tout au long de l’œuvre ! Pas forcément sans-cœur, il réussit tout de même à faire cas de ses sentiments pour réussir à tout prix ! La scène finale est époustouflante ! Je vous le conseille vivement juste pour ça !

100 Coups de brosse avant d’aller dormir   Melissa P.

 

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Voici le journal d'une jeune Sicilienne de 15 ans qui raconte ses rapports à la vie et au sexe... Après une première expérience humiliante avec un homme qui la considère comme un objet, Melissa se jette dans des relations glauques en couchant successivement avec un partouzeur, un travesti, une lesbienne, un homme marié adepte des relations sado maso, son prof... A la dérive, elle s'humilie toujours plus, se donne à tous en espérant que parmi eux quelqu'un finira par l'aimer pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle fait ou ce qu'elle parait...

Un récit très fort, très cru, très court (lu en un après midi) mais particulièrement sincère et attendrissant. Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains : mais véritablement émouvant. On suit avec l’auteur son parcours, ses déboires, ses ressentis. Assez effrayant par moment : on peut se demander comment les hommes peuvent commettre de tels actes… Je ne vous raconterai pas la fin ; il vaut mieux la lire. 

 

(texte autobiographique)

 

La Princesse de Clèves Madame de La Fayette

 

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" Je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à un mari... " Sincère, tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments. Elle brûle d'amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l'un des plus beaux fleurons de la cour d'Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves
Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir... Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d'un mari et d'un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l'amour ? Du mariage au déchirement, de la pudeur au sacrifice... Madame de La Fayette exprime jusque dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.

Il s’agit franchement d’un des livres les plus insupportables que j’ai lu cette année… Lent, aucune action, aucune péripétie sentimentale ! Les personnages ne font RIEN ! Cette façon de réprimer ses sentiments m’a fait horreur… Jamais je n’ai autant détesté un livre (sauf peut être Le Poney Rouge ou Mon Bel Oranger … C’est dire). A lire si ce genre d’histoire vous passionne : sinon passez votre chemin (à moins que vous ne souhaitiez vous venter d’avoir lu pareil tissu d’âneries…)

Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau Tolkien

 

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Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l'Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d'autant plus difficile à combattre qu'elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d'un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l'anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l'énigme qui figure en première page, en manière d'épigraphe ?

Un grand classique ! Depuis le temps que je l’avais commencé (en primaire) sans réussir à dépasser la moitié du premier tome, j’ai finalement repris la lecture de cette merveille littéraire ! Un véritable plaisir !

1984 George Orwell

 

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De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

Epoustouflant ! Terrifiant ! Ce point de vue interne à un régime dictatorial est effroyable et sacrément réaliste ! On imagine l’oppression dans laquelle vit chaque citoyen, les conditions de vies sous les caméras, la propagande… On n’en ressort pas indemne !

La Peste Camus

 

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Un essai - Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'oeuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse.

 

 

Une lecture assez étonnante : première fois que j’lisais Camus. Pas déçu… Pas déçu du tout ! Un peu étonné tout de même : il faut avouer que le narrateur m’a surpris tout du long… Comment réagiriez-vous devant un personnage qui ne semble absolument rien ressentir face à une épidémie qui tue sa ville et le force à rester derrière une barrière de quarantaine ? Etrange… Tout de fois moi qui voulait lire L’Etranger : j’ai été assez motivé ! Un très bon texte en somme (quelques passages assez écœurant, on s’émeut de voir comment les gens ne supportent pas l’enfermement… Comme des rats dans une cage…).

 

L’Île des Esclaves Marivaux (XVIIIe ! J’l’ai retenu ça y est)

 

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À la suite d'un naufrage, des rescapés échouent sur une île étrange, où maîtres et valets sont contraints d'échanger noms, habits et conditions. Une nouvelle vie commence, fort réjouissante pour les uns et très amère pour les autres. Mais la pièce utopique réserve bien des surprises : gagnés par l'empathie et l'émotion, les personnages donnent à l'inversion sociale un tour inattendu. Entre fable contestataire et fantaisie carnavalesque, L'île des esclaves bouscule l'ordre établi. Marivaux pointe les travers de son temps et examine sous un jour nouveau les rapports de servitude.

Pas trop mal : l’histoire est un peu courte et simplifiée pour rendre la morale viable… Le texte n’est pas extraordinaire mais la mise en scène m’a beaucoup intéressé ! A voir si possible : à jouer c’est mieux.

Le Drôle de Noël de Scrooge Charles Dickens

 

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Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L'entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s'il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.

Magnifique ! Splendide ! Une histoire pleine de magie ! Un conte merveilleux, pas forcément pour les enfants, à lire ! L’adaptation de Disney (enfin, la dernière, car il avait été adapté une première fois avec Mickey dans Christmas Carol) respecte très bien l’œuvre de Dickens.

Dom Juan Molière

 

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"L'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus" : voilà comment Dom Juan se justifie auprès de son valet Sganarelle, scandalisé de voir son maître tromper tout le monde autour de lui, des femmes les plus naïves qu'il séduit sans vergogne aux hommes les plus nobles qu'il mène par le bout du nez sans se démonter. De fait, Dom Juan n'a qu'une ambition : jouir de tous les plaisirs, sans jamais céder aux sirènes de la morale. Il lui faut toutes les voluptés et il les obtient facilement en manipulant ses victimes avec des mots trompeurs. Seule la mort pourrait l'arrêter : n'est-ce pas elle justement qui vient le chercher, lorsque la statue du commandeur s'anime sous ses yeux ?

Molière ! Une lecture de choix ! Il faut avouer que cette pièce ne rentrait pas trop dans mes habitudes : avec Molière on est dans le désire de choquer mais dans l’extravagance, dans les défauts du personnage, ses caprices… Ici : Dom Juan est un personnage bien plus logique et convainquant que tous les autres créations de Molières ! Maintenant, s’étant inspiré de la littérature Italienne et Espagnole, il a du être limité dans certains choix qui sait ? (j’ai bien appris mon cours non ?) Une pièce agréable, drôlement censurée. A voir aussi : l’adaptation de Mozart Don Giovanni !

Romeo and Juliet Shakespeare

 

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Deux anciennes Maisons d'égale dignité Dans la belle Vérone où se tient notre scène Font un nouvel éclat de leur antique hargne, Le sang civil salit les mains des citoyens. Or dans le sein fatal de ces deux ennemis Deux amants prennent vie sous la mauvaise étoile ; Leur malheureux écroulement très pitoyable Enterre en leur tombeau la haine des parents. Les terribles moments de leur amour mortel Et l'obstination des rages familiales Que rien sinon la mort des deux enfants n'apaisera, Pendant deux heures nous le jouerons sur ce théâtre ; Et si vous nous prêtez une patiente oreille, Tout défaut, notre zèle le rachètera.

Ca aussi ça m’a particulièrement déçu ! Le GRAND CLASSIQUE qu’il faut avoir lu dans sa vie… Ouais bah c’est franchement du n’importe quoi ! L’histoire aurait pu se finir bien au moins dix fois ! Mais noooon ! Allons-y gaiement ! Fonçons vers la mort ! Ah mais franchement…

La Perle Steinbeck

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Jouant de sa lame comme d'un levier, il le fit céder et le coquillage s'ouvrit. Les lèvres de chair se crispèrent puis se détendirent. Kino souleva le repli et la perle était là, la grosse perle, parfaite comme une lune. Elle accrochait la lumière, la purifiait et la renvoyait dans une incandescence argentée. Elle était aussi grosse qu'un neuf de mouette. C'était la plus grosse perle du monde.

Pas mauvais ! Après avoir lu Des Souris et des Hommes, je dois avouer avoir été légèrement déçu par La Perle : mais elle n’en est pas moins excellente ! L’histoire est touchante et nous fait réfléchir sur la place de l’argent dans le cœur des Hommes… (Elle fut mise en scène par une troupe britannique et jouée comme une pièce de théâtre dans notre lycée : un point de vue différent et très agréable)

 

Bilbo le Hobbit Tolkien

 

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Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d'une araignée géante... Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.

Tout aussi sympa que La Communauté de l’Anneau, cet histoire m’a d’autant plus plu qu’elle ressemblait effectivement plus à un conte qu’à l’énorme saga qui en a découlé et c’est très agréable ! Les contes il n’y a rien de plus doux à lire et celui là est un des meilleurs que j’ai lu !

Le Nom de la Rose Umberto Eco

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An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. L'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d'un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se voit prié par l'abbé de découvrir au plus vite la raison de la mort violente d'un de ses moines, retrouvé assassiné. L'inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n'est plus à faire, est attendu, et l'abbé craint pour l'avenir de son abbaye. Tel un ancêtre de Sherlock Holmes, Baskerville se met à l'ouvrage, assisté du jeune Adso de Melk. D'autres morts vont venir compliquer sa tâche.

D’habitude je ne suis pas trop policier… Encore moins moyenâgeux (en effet, frère Cadfael ne m’avait pas emballé… Quoi que finalement je retenterais bien le coup maintenant !). J’avais déjà vu le film (c’est souvent comme ça que ça commence, on voit un bon film et on veut découvrir plus en lisant le livre), et je l’avais beaucoup aimé ! Cela m’a d’ailleurs permis de supporter les passages assez lourds sur les Saints et autres moments religieux. L’œuvre tourne bien sûr principalement sur ces éléments et une question reste en suspend tout du long : « Le Christ possédait-il, ou non, la robe qui le vêtait ? »
(une question particulièrement épineuse au centre de nombreux conflits : si vous ne voyez pas l’intérêt ou si vous avez un avis, je serais encore une fois ravi de discuter de cela à fond avec vous !)

Le Deuxième Sexe (tome 1) Simone de Beauvoir

 

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Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la "réalité féminine" s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain.» Simone de Beauvoir.

Un texte que j’ai mis pas mal de temps à terminer (je l’ai commencé pendant les grandes vacances et j’avais un peu décroché en arrivant sur « La Femme Romaine »… Ca me rappelait trop les cours de Latin). Finalement le reprendre n’a pas été une mauvaise chose : ce texte est passionnant ! Evidemment il n’est pas bourré d’action, c’est une grosse disserte, mais ça reste un développement intéressant (que l’on peut tout de fois crirituqer sur certains points). J’attends de finir le tome 2 pour me forger une opinion finale…

Candide Voltaire

 

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" Qu'est-ce qu'optimisme ? disait Cacambo. - Hélas ! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ". L'œuvre la plus célèbre de Voltaire, un des textes français les plus universellement connus, démontre trois choses : que le monde va mal, et qu'il pourrait aller mieux, si l'on commençait par dire moins de bêtises. En attendant, mieux vaut rire que pleurer, tout en cultivant notre jardin. Candide conjugue la philosophie et le comique.

Un conte comme je n’en ai jamais lu ! C’est formidable de voir à quel point j’en ai lu beaucoup cette année ! C’est toujours un plaisir ! J’ai adoré le style de Voltaire (je pense en lire d’autre !) et je vous le recommande vivement, c’est un plaisir à lire et on rit assez régulièrement !

Justine, ou les Malheurs de la Vertu Sade

 

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« Avec Justine, un homme du XVIIIe siècle parle, un prisonnier vitupère, un philosophe argumente, tous ensemble, dans une symphonie agressive que notre oreille douillette, accoutumée à de trop douces harmonies peut-être, reçoit comme un coup de poing. C'est précisément dans ce choc que la vérité de Sade doit se trouver, dans l'hématome, la boursouflure, le filet de sang qui suinte de la plaie. "Vous avez imaginé faire merveille (écrit-il à ses censeurs) en me réduisant à une abstinence atroce sur le péché de chair ; eh bien vous vous êtes trompés : vous avez échauffé ma tête, vous m'avez fait former des fantômes qu'il faudra que je réalise." Les menaces de Sade vont se concrétiser et les "fantômes", nés de son cerveau incendié par l'injustice, se mettre en marche, pour ne plus s'arrêter. Sade a 50 ans lorsqu'il écrit Justine ou les malheurs de la vertu, il ne sait pas encore qu'il est un écrivain. Il l'apprendra dans l'enfermement, ce qu'il appelle lui-même le "pressurage" de son isolement. »

Le Divin Marquis ! Ah ! J’en avais tellement entendu parler cette année, il avait été tellement décrié… Il fallait au moins voir si tout cela était justifié non ? (non ? bah tant pis c’est fait) Finalement, les gens ont tords et ils ont raison… L’œuvre du Marquis de Sade n’est pas franchement une suite de romans à l’eau-de-rose ! Mais on en a tellement entendu parler (et nous savons bien que les rumeurs exagèrent toujours) en mal qu’on l’a traité comme le démon… Certes cet homme n’était pas un ange (et c’était sûrement un démon…) mais on juge son œuvre rapidement. Je ne dis pas « lisez Sade c’est soft » parce que ce serait mentir : mais je trouve un argument en sa faveur, pas forcément le meilleur mais bon… Sade a réalisé quelque chose d’unique : il a exprimé une réalité (un peu sordide certes) particulière que personne n’osait (et n’oserait) reproduire ! Et même si la plupart des situations ne reposent pas sur le consentement mutuel de deux personnes… Et bien c’est tout de même un énorme risque de sa part (oui je sais mon argument est pourris, mais parfois hein !). Pour finir : je n’ai pas trop aimé l’histoire de Justine, au début c’est assez plaisant : l’incipit et l’élément perturbateur sont similaires à Candide, et la forme est en réalité celle d’un conte philosophique ! (même si la morale n’est pas la même)… Mais ensuite l'histoire devient répétitive et sans intéret...

Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours Tolkien

 

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Et ouaip’ j’ai mis le temps… Je l’ai commencé plus tôt mais j’ai eu du mal à m’y remettre (je commence souvent des livres pour m’y remettre après : enfin, seulement quand je connais déjà l’œuvre, sinon après on ne se souvient plus de rien !). Toujours aussi beau : on continue de plonger dans l’univers de Tolkien !

 

 

 

Le Colonel Chabert Balzac

 

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Le colonel Chabert, héros des armés de Napoléon laissé pour mort sur un champ de bataille, est de retour à Paris. Mais les temps ont changé et l'Empire a laissé place à la Restauration. Le colonel parviendra-t-il à retrouver sa place dans la société ? "J'ai enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants. "

 

Oh la la ! Du Balzac ! Après avoir lu César Birotteau, je savais à quoi m’attendre ! Même si j’avais beaucoup aimé ce livre, le style de l’auteur est quand même particulièrement lourd… Finalement, le Colonel Chabert s’est trouvée être plus abordable et contient un peu plus… d’ « action » !

 

L’Etranger Camus

 

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Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin. Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien. La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?

Et bien après avoir lu La Peste, je ne pouvais qu’aimer L’Etranger ! En réalité je trouve que les deux œuvres se complètent assez bien : la deuxième permet, à mon sens, de mieux comprendre la personnalité du personnage de la deuxième. Cette léthargie des « héros » les relient et nous font voir le monde différemment.  Même si ce n’est pas un texte particulièrement joyeux : j’ai beaucoup aimé L’Etranger !

 

Les Liaisons Dangereuse  Laclos

 

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Au petit jeu du libertinage, l'adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c'est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte. Les conquêtes se succèdent de part et d'autre, jusqu'à ce que Valmont rencontre la vertu incarnée : la présidente de Tourvel. Elle est belle, douce, mariée et chaste : en un mot, intouchable. Voilà une proie de choix pour Valmont : saura-t-il relever ce défi sans tomber dans les pièges de l'amour ? De lettre en lettre, les héros dévoilent leurs aventures, échangent leurs impressions et nous entraînent dans un tourbillon de plaisirs qui semble n'avoir pas de fin.

 

Après Sade, Rochester et Dom Juan, je n’avais qu’une envie : continuer ma lancée sur les œuvres traitant du Libertinage ! Mais sincèrement : ce texte a été presque aussi exaspérant que La Princesse de Clèves : sincèrement, Valmont est un idiot doublé d’un crétin. Merteuil est une sale manipulatrice. Tourvel n’est jamais contente et la jeune Volanges me rend malade… Peut être que le film redorerait un peu l’histoire mais sincèrement j’en doute… Je vous conseille de voir le film (car il semble avoir un grand succès) et de lire le livre ensuite… Si vous avez aimé…

 

Faust Goethe

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MÉPHISTOPHÉLÈS :
- Je veux ici m'attacher à ton service, obéir sans fin ni cesse à ton moindre signe ; mais, quand nous nous reverrons là-dessous, tu devras me rendre la pareille.
FAUST
- Le dessous ne m'inquiète guère ; mets d'abord en pièces ce monde-ci, et l'autre peut arriver ensuite. Mes plaisirs jaillissent de cette terre, et ce soleil éclaire mes peines ; que je m'affranchisse une fois de ces dernières, arrive après ce que pourra. Je n'en veux point apprendre davantage. Peu m'importe que, dans l'avenir, on aime ou haïsse, et que ces sphères aient aussi un dessus et un dessous.
MÉPHISTOPHÉLÈS
- Dans un tel esprit tu peux te hasarder : engage-toi ; tu verras ces jours-ci tout ce que mon art peut procurer de plaisir ; je te donnerai ce qu'aucun homme n'a pu même encore entrevoir.

 

J’ai été étonnement surpris de voir que Faust était une pièce de théâtre ! J’avais brièvement entendu parler de l’histoire et j’avais surtout eu des échos dans… Dans d’autres lectures ! Et finalement je voyais Faust comme une sorte de Nécromancien… Et en réalité non ! (bizarre non ?) Mais finalement ce fut une bonne lecture ! Les dernières scènes sont assez difficiles à suivre et le début est assez lourd… La mise en scène doit être particulièrement difficile : je vous plus une adaptation cinématographique que théâtrale… Mais si cette pièce est jouée je me refais un plaisir d’aller la voir !

 

Voilà ! Comme vous pouvez le voir ça m'a occupé un certain temps ! (on peut voir que je ne suis pas très régulié dans l'ordre des mes lectures non plus !)

J'ai aussi lu quelques livres Fantasy (pour me détendre un peu) :

La Couette de l'Oubli John Lang

L'Orbe de Xaras John Lang
Tueur d'Humains Nathan Long

 

Lecture en cours : Le Nouveau Testament (j'suis curieux de finir ça !)

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
M
Voilà un article qui a dû te prendre un long moment.<br /> Tu as bien du courage. <br /> Dans tous celà j'ai lu Dom Juan, Candide, Romeo et Juliette (partiellement), Bilbo le hobbit et les Sda, le nom de la rose. Je crois que c'est tout, j'ai lu du Sade mais pas "Justine,...".<br /> Bref, plutôt sympa comme idée, pour ma part je ne m'essaierai pas à ce genre d'exercice. J'ai beaucoup de mal à avoir un avis précis sur un bouquin.
L
Je veux lire 100 Coups de brosse avant d’aller dormir !! <br /> Pour le film des liaisons dangereuses, regardes celui de Frears, il est vraiment bien. C'est lui qui m'a fait aimé l'histoire (vu que j'ai décroché le livre au bout de 5 lettres (très sérieuse attitude pour le bac))
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